Happiness manager, CHO : Focus sur son rôle et ses responsabilités

Mélanie Lelait

happiness manager

Happiness manager, Chief Happiness Officer (CHO), Responsable général du Bonheur au Travail, Ambassadeur du bonheur au travail… un terme qui en fait sourire plus d’un. Pourtant sa fonction existe bel et bien et soulève des interrogations pour de nombreux dirigeants d’entreprise.

Faisons le point sur ce nouveau métier qui commence à émerger dans nos sociétés…

Qu’est-ce qu’un responsable du bonheur au travail ou happiness manager ?

LE MÉTIER DE CHO

Aujourd’hui, le monde du travail est bousculé par l’apparition de nouveaux acteurs et la digitalisation de nombreuses entreprises. Dans ce contexte, comment faire la différence pour attirer les meilleurs talents et les conserver ?

Le métier encore peu conventionnel d’hapiness manager (CHO) répond également à une nécessité légale : celle de mettre en place des actions en faveur de la qualité de vie au travail et l’engagement collaborateur. L’épanouissement des salariés est devenu une nécessité pour la marque employeur et la productivité des entreprises. Améliorer la qualité de vie au travail, c’est agir sur l’ambiance de travail, les conditions de travail, l’aménagement du lieu du travail et essayer de maximiser le bien-être et la performance des collaborateurs.

Petit rappel : des salariés heureux sont des salariés plus performants !

Un responsable du bonheur au travail pour pallier aux enjeux RH ​

Avoir un responsable du bonheur au travail, c’est améliorer l’engagement des employés, limiter le turnover, réduire l’absentéisme et agir sur l’épanouissement des collaborateurs. On peut le dire, c’est essayer de rendre les collaborateurs « heureux au travail ». et faire en sorte que les équipes travaillent dans une bonne ambiance.

Les bénéfices des actions en faveur du bien-être au travail ne sont plus à prouver. Agir sur le bien-être au travail, c’est aussi améliorer la santé au travail de ses collaborateurs.

Nombreuses sont les études démontrant le lien entre la performance de l’entreprise et le bonheur des salariés. Un salarié heureux, c’est un salarié motivé, fidèle, productif avec un bon équilibre vie professionnelle et vie personnelle et qui va recommander son entreprise à son entourage… Et oui, avoir un CHO dans son équipe peut être un levier pour votre marque employeur et votre politique RSE !

…Et indirectement vous allez agir sur l’absentéisme, la prévention des risques psychosociaux (RPS) et du burn-out !

Miser sur le bonheur au travail : un enjeu RH pour la marque employeur et l’expérience collaborateur​

Le rôle du Chief Happiness Officer est d’améliorer le bien-être au travail des collaborateurs et de favoriser la communication interne. Son objectif au quotidien : créer un environnement de travail optimal et une organisation de travail agréable où règne le bonheur au travail.

A l’écoute, extraverti et doté d’un sens de l’observation, il contribue à :

  • Créer du lien social
  • Améliorer la marque employeur
  • Accompagner la mise en place du télétravail
  • Agir sur désengagement des salariés
  • Améliorer la culture et les valeurs de l’entreprise
  • Booster l’esprit d’équipe, la bonne ambiance au travail
  • Augmenter la satisfaction au travail
  • Motiver son équipe
  • Repenser l’organisation du travail
  • Prévenir le mal-être

Mais comment ?

Alors concrètement, le CHO va regarder au travers de sondages et d’analyses si le salarié n’est pas trop stressé, s’il s’entend bien avec sa hiérarchie, son manager, sa DRH et s’il se sent bien dans son environnement de travail. En d’autres termes, il va effectuer un baromètre du bien-être de chaque collaborateur  L’objectif est de déterminer le climat social de l’entreprise et d’évaluer l’épanouissement des collaborateurs.

Il va également étudier les différents leviers de fidélisation à proposer aux salariés pour leur permettre de disposer de solutions adaptées aux besoins de chacun. 

Faut-il recruter une personne chargée du bonheur au travail ? ​

Les prerequis​

Avant toute chose, il est important de mentionner que ce responsable du bonheur au travail n’est pas à lui seul garant du bien-être des salariés et de l’engagement des collaborateurs. Sa présence doit aller de pair avec un management bienveillant, une politique RH alignée sur les valeurs de l’entreprise, etc.

Il y a bien entendu des prérequis avant de vous lancer dans le recrutement d’un Chief Happiness Officer (CHO).  Une démarche qualité de vie au travail doit être délimitée. Recruter une personne uniquement pour mettre en place le sport en entreprise ne sert pas à grand-chose.

Les solutions pour booster le bonheur au travail​

Votre culture d’entreprise doit matcher avec le profil du CHO pour qu’il soit engagé à 100 % pour votre entreprise. Il faut lui donner des moyens concrets pour agir : le nommer au sein du comité de direction de votre entreprise par exemple. Il pourra ainsi faire part des besoins et des attentes des collaborateurs plus facilement au management hierarchique.

Des solutions existent pour soutenir les missions de votre CHO et de vos fonctions RH. Laissez-nous vous en présenter une : Lily facilite la vie est une start-up spécialisée dans le bien-être au travail. Nous proposons une plateforme d’accompagnement au service des entreprises et à destination des salariés. Notre objectif ? Améliorer l’équilibre de vies de vos salariés pour réduire leur charge mentale et réinstaurer le lien social.

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