Comment équilibrer (vraiment) bien-être et performance ? Les 5 astuces inédites de Charlotte Ségal

Vous savez, à un moment donné, on est tous à la recherche de la recette magique pour booster le bien-être et la performance de nos équipes, n’est-ce pas ? Après tout, c’est ça qu’on veut : des équipes qui se donnent à fond pour notre entreprise. Entre nous, c’est même la raison secrète pour laquelle on investit dans le bien-être, non ?

De quoi parlons-nous dans cet épisode ?

Mais voilà, Charlotte Ségal, la Head of Talent chez iconoClass, est là pour nous sortir de ce marasme de belles paroles creuses. Avec son équipe, ils ont construit une boîte qui sait vraiment comment combiner bonheur au travail et résultats concrets. Mais ne vous attendez pas à des théories en l’air, non, Charlotte va nous plonger dans les coulisses d’Iconoclast, avec des anecdotes vraies, des histoires croustillantes, qui ont boosté la créativité et le bien-être de leurs équipes.

Et puis, il y a le télétravail. Avec tout ce qu’on a vécu ces derniers temps, c’est plus que jamais d’actualité. Charlotte va nous partager comment Iconoclast a navigué à travers les défis du travail à distance tout en gardant son équipe unie et motivée.

Ce qui est vraiment cool avec Charlotte, c’est qu’elle ne parle pas en théoricienne. Avec ses 20 ans d’expérience, elle a vu beaucoup de choses et elle sait ce qui marche vraiment. Vous pouvez vous attendre à des conseils concrets, des astuces simples que vous pourrez mettre en place dès aujourd’hui pour améliorer le bien-être au travail.

Alors voilà, si vous êtes prêts à découvrir des stratégies innovantes pour booster le bonheur et la performance au boulot, cet épisode est fait pour vous. Rejoignez-nous pour une discussion super cool et enrichissante avec Charlotte Ségal. Ça va être top, vous allez voir !

Thèmes abordés : 

  • Initiatives et mesures prises pour favoriser un équilibre vie pro/vie perso
  • Moyens de mesurer et d’augmenter l’engagement des collaborateurs (indicateurs qualitatifs et quantitatifs)
  • Évolution des attentes des collaborateurs
  • Outils et rituels pour maintenir la collaboration et le lien entre les équipes à distance

Ressources que nous vous proposons : 

À propos de ce podcast

« Stop à la charge mentale ! » est un podcast de Magaly Siméon, experte QVT, charge mentale et conciliation, produit par Lily facilite la vie.

💡 Comment soutenir efficacement les salariés face aux défis liés à la charge mentale ? Comment aborder de manière proactive, les questions de stress au travail au sein de votre organisation ? Comment maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, sans compromettre votre bien-être ? Ces questions cruciales trouvent leurs réponses dans chaque épisode  de « Stop à la charge mentale ».

Rejoignez-nous chaque semaine pour révolutionner votre approche du stress au travail. Nous explorons les conséquences du stress sur les entreprises, équilibrons vie professionnelle et vie personnelle, et mettons en avant la Qualité de Vie et des Conditions de travail (QVCT).

Que vous soyez manager, dirigeant, professionnel RH ou salarié en quête de réponses, ce podcast est votre rendez-vous hebdomadaire pour des solutions pratiques et une inspiration revigorante.

Vous n’avez pas le temps d’écouter l’épisode ? Lisez-le

Introduction

Magaly Siméon : Une école de vente où vous êtes recruté en CDI ou remboursé. Une fonction RH qui repart des basiques, et qui balaye chaque semaine comment vont les gens, où ils en sont sur leurs objectifs et comment on les suit. Un alignement dans l’entreprise, sur l’ensemble de l’entreprise, sur l’objectif et comment on y contribue. Si tous ces sujets vous intéressent, alors cet épisode est fait pour vous. Je reçois Charlotte Ségal et je vous souhaite une très bonne écoute.

Bonjour Charlotte.

Charlotte Ségal : Bonjour Magaly.

Magaly Siméon : Charlotte, est-ce que tu veux bien te présenter pour nos auditrices et nos auditeurs ?

Charlotte Ségal : Écoute, avec plaisir, je suis Charlotte Ségal, mais je ne vais pas m’arrêter là. J’ai le plaisir d’être dans l’univers professionnel depuis maintenant une vingtaine d’années. J’ai commencé dans un univers de production audiovisuelle et événementielle pendant une quinzaine d’années. Ensuite, comme je te le racontais un peu auparavant au démarrage de notre échange, j’ai eu certainement besoin de changement, un désalignement avec de gros groupes, plusieurs rachats, plusieurs liquidations. Le secteur de l’audiovisuel et de l’événementiel est particulièrement dur parfois, et peut-être aussi une envie de début de crise de quarantaine de me réinventer. En tout cas, j’ai eu le plaisir de partir dans le recrutement pendant cinq ans. Donc, de la chasse de tête en cabinet généraliste, et après dans un cabinet international canadien, où là j’ai découvert la qualité, par exemple, de l’onboarding, le sens de l’accueil canadien. Ensuite, le Covid est arrivé, et là pour le coup, les Canadiens s’attendaient aussi à ce que tout s’arrête en 15 jours. Tu vois, c’est le contraste : tu es grandement accueilli, mais tu peux être grandement arrêté. Et dans ces cas-là, à ce moment-là, je me suis mise en binôme avec une amie. On cherchait toutes les deux tous les matins un nouveau job, une nouvelle aventure. Et je découvre une offre dans une école qui cherchait une personne capable de transmettre ce qu’attendent les recruteurs demain dans leur emploi. Et c’est comme ça que depuis 4 ans, j’ai la chance d’être au sein d’iconoClass, où je m’occupe, en tant que Head of Talent, d’un peu tout : RH, OBS, mais aussi la transmission. Je transmets aux étudiants tous les codes du recrutement. Car notre promesse, c’est CDI ou remboursé, donc tu comprends que l’enjeu des codes de l’entretien est clé. Et après, le fonctionnement de l’école, les recrutements, et là j’ai une feuille de route assez conséquente pour l’année à venir. Voilà pourquoi je suis là auprès de toi aujourd’hui.

Magaly Siméon : Et alors, iconoClass, moi j’adore ce nom. Alors raconte-moi, vous êtes donc forcément un peu iconoclaste ?

Charlotte Ségal : Oui, oui. C’était la démarche de Marie Taquet, l’initiatrice, qui a voulu faire ce jeu de mots parce qu’il y a le côté iconique, si tu veux, et forcément l’iconoclaste. Donc, l’iconoClass, c’est une école qui a maintenant 4 ans. On fait des bootcamps de 3 mois, donc 3 mois intensifs pour toute personne de 18 à 58 ans. Notre plus belle réussite a été Yong, t’imagines, 58 ans, qui s’est totalement réinventé dans le métier de commercial. On ne forme que des commerciaux en B2B, et on est en train de batailler. Je croise les doigts pour qu’on ait notre RNCP qui arrive très prochainement pour un niveau bachelor. Ce qui casse un peu le game, 3 mois un niveau bachelor, c’est notre grosse objection de la part de France Compétences. Et donc nous formons sur ces bootcamps de 3 mois au métier de la vente. On fait tout le cycle de vente et on a choisi le postulat de la pratique. On les met dans des cas pratiques à 80%.

Magaly Siméon : Super, donc une adresse à garder puisqu’il y a quand même un peu pénurie de bons vendeurs.

Charlotte Ségal : Oui, très clairement une pénurie, on en recherche 120 000 par an.

Bien-être et performance : ça passe par quoi ?

Magaly Siméon : Ah oui, c’est clair. Et alors, donc toi, tu as la partie stratégie RH, on est vraiment sur un sujet aujourd’hui de plus en plus sur l’équilibre entre bien-être et performance. C’est-à-dire que moi, ma conviction c’est qu’il y a peu d’entreprises qui investiraient dans le bien-être si on ne démontre pas que ça apporte de la performance. De ton point de vue, comment on fait ça ? Comment on arrive à articuler bien-être et performance ?

Charlotte Ségal : Au-delà de mettre un budget en place, je pense que bien-être et performance, je te dirais que le bien-être chez nous, au sein d’iconoClass, c’est lié aussi à nos valeurs. Donc nous, on a l’exigence, le côté explorateur et l’authenticité. Et à partir de là, cette authenticité nous crée une liberté, où on peut prendre soin des autres, on peut les écouter, on est dans l’entraide et on apporte des solutions. Donc déjà, tu vois, cette partie bien-être, si tu as déjà ce socle de vouloir être dans l’entraide, de vouloir être dans l’écoute, à partir de là, nos comités de performance, et c’est drôle, cette question d’allier performance et bien-être. Nos comités de performance le lundi midi, on déroule tous nos KPI, tous nos challenges des semaines passées et à venir, mais au-delà de ça, on a une rubrique hyper importante à la fin. Quand tout le monde est passé, si tu as un problème, tu dois lever la main. C’est un peu le « need help ». Et on est tous là : qui prend le sujet ? Et les quelques dernières minutes, c’est qui aide sur ce « need help », qui interagit, et on trouve des solutions tous ensemble, de manière collective, sur cette urgence du moment. En général, on en a deux, trois, pas plus, mais ça peut être le tournage, ça peut être l’arrivée de nouveaux partenaires, ça peut être un déménagement, une galère technique. Enfin, voilà. Même si ce n’est pas du tout mon sujet, je me dis : ok, comment je peux moi t’aider modestement à mon échelle et pourtant c’est dans le comité de performance. Ça ne pourrait être que des équipements et ça pourrait être que des chiffres, mais au-delà de ça, créer cette humanité à ce moment-là fait déjà ce premier regard. Ensuite, nous, on est tous driveés au-delà des valeurs, par un objectif commun chez iconoClass. Et donc, la mission d’iconoClass, on la porte tous. C’est créer la meilleure école de vente en France, qui soit à la fois innovante, accessible à tous, que ce soit financièrement ou académiquement, parce qu’on n’a pas de prérequis de diplôme. Et en plus, je te dis, c’est remboursé si tu ne trouves pas ton CDI à la fin. Et en plus, impactant, parce qu’on réussit à 98%. Donc on est tous driveés par ce projet de créer cette meilleure école et à partir de là chacun amène ses briques dans sa performance avec ses objectifs. Après, ça déroule classiquement, si tu veux, c’est-à-dire que tu as ton annual review qui définit tes objectifs de l’année. On a tous nos annual reviews. De là découle ta feuille de route avec tes objectifs. Il faut avoir le réflexe de regarder tous les deux mois. Ça, on demande aux collaborateurs : est-ce que tu as bien vu ton annual review pour ne pas que tu l’oublies, le grand classique ? Pour ne pas le redécouvrir la veille de l’entretien annuel. Par exemple. Ensuite, tu as donc le monthly, où on présente tous les achievements du mois, mais aussi les projets au long cours sur lesquels on progresse. Ceux sur lesquels on n’a pas progressé, il faut qu’on se réaligne dessus, on remet un peu nos priorités aussi. Et enfin, cette proximité, nous, c’est le weekly. Je pense qu’on en parlera après. Mais voilà à peu près comment nous, on draine notre sujet bien-être et performance.

Magaly Siméon : Alors le « need help », je trouve ça super intéressant. Et hyper intéressant aussi de voir ceux qui demandent et ceux qui ne demandent pas, parce que c’est aussi vers ceux-là peut-être qu’il faut aller voir ce qui peut se passer. Et donc finalement, ce que tu dis, c’est que vous êtes alignés, c’est-à-dire que vous allez tous dans la même direction. Alors, j’aurais tendance à dire, c’est une question un peu poil à gratter, mais c’est plus facile dans une petite boîte que dans une grosse boîte ou est-ce que tu penses que c’est toujours facile de se dire finalement, ce que tu as décrit là qui est de dire il y a un objectif commun et ça descend. Est-ce qu’on pourrait faire ça dans une boîte de 500 personnes ?

Charlotte Ségal : Tu m’as tendu une super perche. Nous, on n’est pas 500. Mais effectivement, dans une boîte qui est déjà en place avec 500 personnes, tu pourrais avoir 500 visions différentes de la mission. C’est là où c’est intéressant. Si je veux faire le parallèle avec un de mes anciens clients dans l’industrie pharmaceutique, qui avait cette problématique, en fait, ça part de la base. C’est-à-dire qu’il faut, à un moment, faire un audit de ses équipes, un audit de son entreprise pour savoir où est-ce qu’on en est ? Quelle est la mission que je veux défendre tous les jours et comment j’y contribue. Parce que si ça m’est imposé, tu vois, top-down, j’ai une mission qui est très globale, très mondiale, mais si on ne m’a jamais demandé mon avis, si on ne m’a jamais fait participer à cette mission-là, pourquoi est-ce que je la défendrais ? Ça c’est la base. À un moment, il faut peut-être se dire, je reviens sur cette base-là. Et je pense qu’une société, pour rester iconoclaste, ce que fait très bien notre founder avec son équipe, c’est qu’à un moment donné, il faut faire un pas de côté, se dire je prends du recul et j’audite mes équipes pour savoir. Et ça, c’est une de mes missions, si tu veux, c’est ce qu’on fait dans une annual review. C’est ce qu’on va faire chaque année en allant voir nos équipes pour savoir : est-ce que tu défends toujours cette mission ? Est-ce que tu comprends bien notre mission de devenir la meilleure école de vente ? Voilà.

Collectif et gestion du stress : un lien ? 

Magaly Siméon : Ce que tu dis, c’est que ce n’est pas juste top-down, c’est aussi bottom-up. Il faut que ça remonte. Donc vous êtes très proches, tu le disais tout à l’heure. Mais, en quoi la proximité dans les relations au sein de l’équipe a un effet sur le stress ?

Charlotte Ségal : Parce que tu te sens écouté, parce que tu te sens valorisé. Parce que tu n’as pas d’effet tunnel. Nous, on a, ce que je te disais, un weekly one-to-one. Tu vois, tu pourrais te dire une heure, par collaborateur, une fois par semaine, c’est un coût. Mais en fait, c’est ce qui fait qu’on a cette proximité. Tu es au courant de tous les sujets. Tu es aligné avec ta hiérarchie. Tu sais ce qui va et ce qui ne va pas. Tu détectes les irritants. Tu as tout ce qu’on appelle la gestion des irritants, en tout cas dans le jargon RH. Et tu te dis : là, qu’est-ce qui t’irrite ? Qu’est-ce qui te crée une friction ? Donc, pour la résoudre tout de suite et tu n’attends pas de l’avoir toutes les semaines. On a des « crazy jeudi » aussi, ça fait partie de l’ADN d’Icono, c’est-à-dire qu’un jeudi par mois, l’équipe décide de faire quelque chose de différent ensemble. Donc, ça peut être : on va jouer aux fléchettes. On a fait du VR, par exemple. On a fait des ateliers sportifs. On a été visiter une autre école. On a fait des audits dans d’autres sociétés pour s’inspirer. Donc, ce moment, cette proximité crée une connivence et une fluidité dans la parole et dans l’échange. Donc, ce qui fait que tu réduis ton stress. Parce que l’idée de stress, elle vient du fait que tu es sursollicité, que tu te sens seul, que tu as une charge mentale. Donc, tu vois, on est dans le bon thème. Et au-delà de ça, cette proximité, ce qui est très important pour moi, c’est le « crazy jeudi », c’est cette humanité qu’on a les uns avec les autres et qu’on se dit : bon, ben voilà, moi je suis là, je suis présente, je suis à ton écoute.

Magaly Siméon : Oui, nous aussi on fait des weekly, donc c’est avec toute l’équipe, ce n’est pas en one-to-one, mais c’est une fois par semaine et ça prend 45 minutes, mais c’est super important pour moi de prendre la température et de voir aussi ce que les gens ont envie de raconter. Mais c’est plus l’équipe qui partage et donc, on n’est pas en one-to-one. Donc vos indicateurs, pour voir si les gens vont bien, c’est quoi ?

Charlotte Ségal : Nous, on a, je te disais, un peu cette histoire de sondage trimestriel avec notre fameux NPS. Donc, on va dire qu’on fait un « pulse » en permanence, avec une ou deux questions. Donc, il y a ça. Le weekly one-to-one, ça c’est hyper important pour nous, c’est un peu le cœur du sujet. Et après, c’est plus, si tu veux, une espèce de « shadow indicator » où on fait beaucoup de lunchs et de dîners ensemble. C’est le moment où, tu vois, la parole se libère et donc là, on a un peu cette espèce de pouls. Et enfin, en fin d’année, tu as ton annual review. C’est à ce moment-là que tu t’aperçois vraiment de la satisfaction, ou pas, des collaborateurs. Et enfin, on a ce qui est l’équivalent de ton weekly team, et nous, on le fait en mensuel. On le fait par pôle, par équipe. On a une toute petite équipe et donc là, on a plus ce pouls de chacun. C’est un bon moyen pour détecter les irritants et aussi voir les irritants qu’ils ne disent pas dans le weekly one-to-one, parce que c’est un autre registre.

Importance des irritants pour soulager la charge mentale 

Magaly Siméon : Tu disais tout à l’heure, il y a des moments d’irritation, et c’est un mot qu’on utilise. C’est-à-dire qu’il y a des moments où tu vas aller chercher les irritants, donc comment on peut les éviter et comment on peut les anticiper, c’est ça ?

Charlotte Ségal : Oui, exactement. Ce qu’on appelle les irritants, c’est souvent des petites choses. Ça peut être l’équipement, l’ergonomie. C’est toutes ces petites choses qui peuvent créer une gêne dans ton quotidien. Donc, on essaie de les capter au plus tôt et de les régler au plus tôt. C’est ce qui fait aussi qu’on a un turnover qui est assez bas. On est très attentifs à ces irritants et on essaie de les régler tout de suite.

Magaly Siméon : Alors, tu disais tout à l’heure, l’histoire des indicateurs, donc effectivement, on a la partie quantitative et qualitative. Est-ce que tu vois une évolution dans les attentes des collaborateurs aujourd’hui par rapport à il y a quelques années ? Est-ce qu’il y a des choses qui ont vraiment changé, que ce soit générationnel ou lié au contexte actuel ?

Evolution des attentes des salariés 

Charlotte Ségal : Complètement. Ce qui a beaucoup changé, c’est la recherche de sens. Les collaborateurs veulent donner du sens à leur travail. Ils veulent savoir pourquoi ils se lèvent le matin, pour quelle mission, pour quel objectif. Il y a aussi une demande de flexibilité. Le télétravail est devenu une norme. Les collaborateurs veulent pouvoir travailler à distance, avoir une flexibilité dans leurs horaires. Il y a aussi une demande de reconnaissance. Les collaborateurs veulent être reconnus pour leur travail, ils veulent avoir des feedbacks réguliers. Et enfin, il y a une demande d’équilibre vie pro-vie perso. Les collaborateurs veulent pouvoir équilibrer leur vie professionnelle et leur vie personnelle, ils veulent pouvoir prendre du temps pour eux, pour leur famille, pour leurs hobbies.

Magaly Siméon : Alors, justement, sur cette histoire de télétravail, chez Iconoclast, vous faites comment ? Vous avez un mode hybride ? Vous êtes en full remote ? Vous êtes en présentiel ?

Charlotte Ségal : Alors, nous, on est en mode hybride. On a deux jours de télétravail par semaine et trois jours en présentiel. On a trouvé que c’était un bon équilibre. Ça permet aux collaborateurs de bénéficier de la flexibilité du télétravail tout en gardant un lien avec l’équipe en présentiel. On a aussi mis en place des outils de collaboration à distance pour faciliter le télétravail. On utilise beaucoup Slack, Zoom, Trello pour gérer nos projets. On a aussi des rituels pour garder le lien, comme le weekly one-to-one, les « crazy jeudis », les déjeuners et dîners en équipe.

Comment donner du sens au travail ? 

Magaly Siméon : Est-ce que tu as des exemples concrets de comment vous faites pour donner du sens au travail des collaborateurs chez Iconoclast ?

Charlotte Ségal : Oui, bien sûr. Déjà, on communique beaucoup sur notre mission et nos valeurs. On rappelle régulièrement pourquoi on fait ce qu’on fait, quel est notre objectif, comment chacun contribue à cet objectif. On implique aussi les collaborateurs dans les décisions stratégiques. On les consulte, on leur demande leur avis, on les fait participer aux projets. On leur donne de la visibilité sur l’impact de leur travail. Par exemple, on partage les feedbacks des étudiants, les réussites, les histoires inspirantes. On célèbre les succès ensemble. On a aussi des programmes de développement personnel. On encourage les collaborateurs à se former, à se développer, à prendre des initiatives. On les soutient dans leurs projets personnels et professionnels.

Magaly Siméon : C’est super intéressant, tout ça. Et toi, personnellement, dans ta carrière, qu’est-ce qui t’a le plus aidé à gérer ton propre stress et ta propre charge mentale ?

Charlotte Ségal : Ce qui m’a le plus aidé, c’est de prendre du recul, de me recentrer sur l’essentiel. J’ai appris à prioriser, à dire non quand il le faut, à déléguer. J’ai aussi appris à prendre soin de moi, à écouter mon corps, à prendre des pauses, à faire du sport, à méditer. J’ai aussi trouvé des techniques pour gérer le stress au quotidien, comme la respiration, la visualisation positive, les techniques de relaxation. Et surtout, j’ai appris à ne pas m’isoler, à parler de mes problèmes, à demander de l’aide quand j’en ai besoin.

Magaly Siméon : Merci beaucoup, Charlotte, pour ce partage d’expérience et pour tous ces conseils. C’était vraiment passionnant.

Charlotte Ségal : Merci à toi, Magaly. C’était un plaisir de discuter avec toi.

Magaly Siméon :  Et merci à vous, chers auditeurs, pour votre écoute. J’espère que cet épisode vous a apporté des pistes pour dire stop à la charge mentale et améliorer votre bien-être au travail. N’hésitez pas à partager vos impressions et vos questions sur les réseaux sociaux, et à nous retrouver pour le prochain épisode. À bientôt !

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photo représentant qualité de vie au travail avec lily facilite la vie

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