Comment vous est venue l’idée de créer Startup for Kids ?
Au début, je trouvais que les Startups de « EdTech » proposait une grande richesse d’offres éducatives. Elles avaient la chance de pouvoir expérimenter, travailler avec des chercheurs en neurosciences et bénéficiaient d'une liberté bien plus grande que celle qu'on a quand on a la responsabilité d’éduquer une Nation. Mais elles avaient du mal à rencontrer leurs publics, d’autant plus que ceux-ci sont très variés (les acheteurs ne sont pas les prescripteurs qui ne sont pas les utilisateurs). Au fil des années, nous avons tenté de cerner l’ensemble des besoins des jeunes pour préparer leur futur. De nouveaux formats sont alors venus se greffer. Nous avons mesuré à quel point les parents - et souvent les enseignants - étaient désemparés face à l’arrivée du numérique et au fait que beaucoup d’enfants exerceront plus tard un métier qu’ils ne connaissent même pas et qui n'existe peut-être même pas encore. Cela change totalement la façon d’aborder l’éducation. Il va falloir être capable d’apprendre tout le temps car les compétences « dures », les savoir-faire techniques, deviennent très vite obsolètes. En parallèle, les savoir être (softskills), le travail collaboratif, la créativité, l'esprit critique... prennent de plus en plus d’importance et sont, eux, pérennes. Nous avons donc développé ce volet dans les activités proposées.