Le mal-être au travail : un coût colossal pour les entreprises
Vous est-il déjà arrivé de sous-estimer les répercussions financières du mal-être au travail dans votre entreprise ? La réponse pourrait vous étonner.
La question du bien-être au travail va au-delà de la simple satisfaction des employés. Le mal-être au travail est une réalité préoccupante qui touche de nombreux salariés et peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale et physique.
Stress, burnout, dépression, anxiété et fatigue chronique ne sont que quelques exemples des symptômes qui peuvent se manifester. Les causes sont multiples : pression, harcèlement, charge de travail excessive, et management toxique figurent parmi les principaux contributeurs.
En conséquence, les entreprises voient souvent une baisse de productivité, une augmentation de l’absentéisme, et une diminution de la qualité du travail.
Le mal-être au travail un élément clé qui peut influencer directement la santé financière et la productivité de votre organisation. Alors, allons au cœur du sujet !
Face à ce constat, il est essentiel pour les employeurs de prendre des mesures pour prévenir et combattre le mal-être. Des politiques adaptées, une communication ouverte, des ressources de soutien et des initiatives favorisant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle peuvent significativement améliorer le bien-être des collaborateurs. De plus, repérer les signaux précoces de malaise et agir rapidement peut éviter l’escalade des problèmes.
Dans cet article, nous allons plonger dans les chiffres et les faits pour découvrir le coût colossal que le malaise professionnel et le mal-être au travail peut avoir sur votre organisation !
Le mal-être au travail, un impact direct sur la performance de l’entreprise
Posez-vous cette simple question : si je vais au travail – gardons l’expression malgré l’explosion du télétravail – à reculons, parce que l’atmosphère au sein de l’entreprise est trop pesante, trop stressante, ou parce que je ne m’y sens pas à ma place ou encore peu ou pas valorisé·e, puis-je être au mieux de ma performance, donner mon plein potentiel ? Probablement pas.
Il semblerait pourtant que cette évidence “si je suis mal au travail, je travaille moins bien” ait été longtemps et collectivement refoulée, au profit d’une idée volontariste héritée de la philosophie kantienne, selon laquelle il suffit de devoir pour pouvoir, puisque les entreprises n’ont commencé à réellement s’emparer du sujet qu’à partir des années 2000.
Une mauvaise santé au travail = des coûts non négligeables pour les entreprises
Les conséquences négatives du mal-être au travail sur la productivité, la santé des employés et les résultats de l’entreprise peuvent engendrer des coûts significatifs. Les phénomènes de stress au travail, de burn-out et de détresse professionnelle peuvent avoir des répercussions financières importantes pour les entreprises, allant de l’absentéisme accru à une baisse de performance générale.
Aujourd’hui, et c’est un des effets de la crise sanitaire, le sujet est inévitable pour les organisations et les collaborateurs sont de plus en plus demandeurs, en particulier les nouvelles générations (Y et Z).
Le mal-être au travail est devenu une préoccupation majeure, car il peut mener à des coûts élevés liés à la gestion de la fatigue émotionnelle, à la baisse de motivation et à l’augmentation des conflits internes.
Oui, le mal-être au travail à un coût et on sait relativement précisément l’évaluer. De nombreuses études et baromètres viennent étayer le lien entre bien-être au travail et productivité ou, en miroir, mal-être au travail et baisse de productivité.
Ces recherches mettent en lumière que le stress chronique, les problèmes de reconnaissance et les conditions de travail difficiles impactent directement la performance et la santé mentale des employés.
Dans cet article, nous explorons en détail le coût du mal-être au travail et vous révélons des données précises qui ne manqueront pas de vous surprendre. Passons maintenant à l’examen attentif des coûts directement liés au mal-être au travail.
Comprendre les coûts cachés du mal-être au travail
Quel est le coût direct du mal-être en entreprise ?
S’il ne fallait retenir qu’un chiffre, ce serait celui-là :
➡️ Le mal-être au travail coûte 13 340€ par an et par collaborateur selon le Cabinet Mozart Consulting. Un coût considérable qui se décompose comme suit :
- 42 % liés au désengagement et aux turnovers (démissions, ruptures conventionnelles)
- 23 % aux absences (arrêts maladies, accidents du travail)
- 35 % aux ruptures de contrat de travail du fait de l’employeur
Mais ce n’est là qu’une partie de l’histoire. Ce chiffre colossal ne tient pas compte des tendances sournoises, telles que le ‘quiet quitting’ – cette démission silencieuse où l’on fait juste le strict minimum.
Quels sont les coûts cachés du mal-être professionnel ?
- Augmentation de la charge et du stress au travail :
Lorsqu’un salarié s’absente ou se désengage, ses tâches sont dévolues à d’autres salariés, augmentant ainsi leur charge de travail et donc, potentiellement, leur stress, la pression, et donc… le mal-être au travail.
- Baisse de l’engagement de l’équipe :
Un salarié démissionnaire est moins motivé par ses missions et probablement plus ouvertement critique à l’égard de l’entreprise qu’il est sur le point de quitter. Cet état d’esprit délétère a vite fait de se propager à l’ensemble de l’équipe, augmentant le sentiment de fatigue émotionnelle et de souffrance au travail.
- Augmentation des erreurs et des accidents (la sécurité au travail est mise à rude épreuve)
Des employés malheureux ou stressés sont plus susceptibles de commettre des erreurs au travail, ce qui peut entraîner des coûts liés à la rectification de ces erreurs. De plus, le mal-être peut contribuer à des accidents du travail, augmentant ainsi les coûts liés aux indemnités, aux soins médicaux et aux processus juridiques.
- Perte de compétences et savoirs :
Le départ d’un salarié·e expérimenté·e et formé·e au sein de l’entreprise qui maîtrise pleinement les processus est une perte importante pour le collectif. Cela accentue le mal-être au travail pour ceux qui restent, devant assumer une charge supplémentaire.
- Baisse de la qualité du travail et de la satisfaction client :
Les nouveaux salariés ont naturellement besoin de temps pour s’adapter, comprendre le fonctionnement de l’entreprise et maîtriser l’ensemble de leurs missions. Dans ce laps de temps, les clients peuvent ressentir une baisse de qualité.
- Dégradation de l’image de marque :
Un taux de départ important témoigne bien souvent des dysfonctionnements internes et impacte négativement la marque employeur. Une culture de travail toxique contribue au mal-être au travail et renforce la perception de l’entreprise comme étant un environnement difficile.
- Perte de temps pour la branche RH et le manager :
Un salarié qui part, c’est une fiche de poste à élaborer, une recherche de candidats et des entretiens d’embauche à mener… Le temps et les ressources dépensés pour remplacer un employé démissionnaire sont des coûts cachés du mal-être au travail.
- Diminution de l’innovation :
Un environnement de travail où le mal-être est prédominant peut inhiber la créativité et l’innovation. Les employés stressés ou démotivés sont moins enclins à proposer des idées nouvelles, ce qui peut entraver le développement de l’entreprise
- Hausse des risques psychosociaux et des TMS
Lorsque l’on sait que selon le cabinet Empreinte Humaine 44 % des salariés français sont en état de détresse psychologique et que les 3/4 disent que leur état psychologique est partiellement ou totalement lié à leur emploi, il est plus que jamais temps que les entreprises prennent le sujet à bras le corps pour proposer à leurs salariés des solutions concrètes.
L’avenir de l’entreprise est bien en jeu, puisque 85% des salariés déclarent que l’amélioration du bien-être mental renforcerait leur fidélité à leur employeur (Baromètre Alan/Harris Interactive, 1er semestre 2022).
Les signaux cruciaux pour les managers, dirigeants et RH
Maintenant que nous avons évoqué les coûts, voyons comment détecter les signaux précurseurs du mal-être au travail, un élément essentiel pour les managers, dirigeants et RH.
Le malaise professionnel peut se manifester de différentes manières, et les symptômes, variant d’une personne à une autre, peuvent être observés sur le plan physique, émotionnel, comportemental, et cognitif.
Voici quelques-uns des symptômes fréquemment associés au malaise professionnel :
Symptômes physiques :
- Fatigue chronique : Les exigences professionnelles excessives peuvent entraîner une sensation constante de fatigue, même après une nuit de sommeil adéquate.
- Problèmes de sommeil : Le stress lié à une surcharge de travail peut perturber le sommeil, provoquant des difficultés à s’endormir, de l’insomnie ou des réveils fréquents pendant la nuit.
- Troubles gastro-intestinaux : Les maux d’estomac, les nausées, ou d’autres problèmes digestifs peuvent être liés à un épuisement professionnel.
- Troubles alimentaires : Les tensions musculaires, les maux de tête, ou les douleurs articulaires peuvent être associés au stress causé par un manque de lien social.
Symptômes émotionnels :
- Anxiété : La surcharge de stress et des mauvaises conditions de travail peuvent susciter une inquiétude constante, des sentiments d’appréhension ou des attaques de panique.
- Dépression : L’épanuisement lié aux exigences professionnelles déraisonnables peut conduire à une tristesse persistante, à un manque d’énergie et à une perte d’intérêt pour des activités autrefois plaisantes.
- Irritabilité : Les personnes confrontées à une mauvaise santé et sécurité peuvent présenter des sautes d’humeur fréquentes et une susceptibilité accrue face aux stress mineurs.
- Sentiment d’impuissance : Un management toxique peut engendrer une perception accrue de l’incapacité à contrôler sa vie professionnelle ou à apporter des changements positifs.
Surveillez de près le taux d’absentéisme au sein de votre équipe. Des absences fréquentes pour raisons de santé ou une utilisation accrue des congés peuvent être des signes de mal-être.
Symptômes comportementaux :
Soyez attentifs aux changements soudains de comportement de vos collaborateurs. La baisse de motivation, des interactions sociales moins positives, ou des signes de fatigue fréquents peuvent être des indicateurs.
- Isolement social : Un dialogue social inexistant en entreprise peut conduire à un retrait social, avec une évitement des collègues et des activités sociales.
- Diminution de la productivité : Les TMS peuvent entraîner une baisse de la performance au travail, des retards fréquents et des erreurs plus nombreuses.
- Problèmes relationnels : Les individus sous pression peuvent être plus enclins à avoir des conflits fréquents avec les collègues, les superviseurs, ou à montrer une diminution de la coopération.
- Absences fréquentes : Les employés peuvent prendre des congés de manière plus régulière en raison d’une maladie professionnelle.
Symptômes cognitifs :
La performance au travail peut diminuer lorsque les employés sont malheureux. Les erreurs fréquentes, les retards dans les projets ou la baisse de la qualité du travail peuvent en être des manifestations.
- Difficulté de concentration : Troubles de l’attention, difficulté à se concentrer sur les tâches professionnelles, à prendre des décisions, ou à traiter l’information de manière efficace.
- Perte de mémoire : Le stress, l’épuisement professionnel, le burn-out peuvent affecter la mémoire : Oublis fréquents, difficulté à se souvenir des informations importantes.
- Indécision : Les pressions professionnelles peuvent rendre les individus hésitants et incertains dans leurs choix et décisions, même sur des sujets simples.
- Pensées négatives constantes : Les personnes soumises à des risques psychosociaux peuvent développer des pensées pessimistes ou auto-dépréciatives.
Tous ces éléments mettent en lumière à quel point il est crucial d’améliorer nos conditions de travail pour prévenir le mal-être au travail et garantir une meilleure qualité de vie professionnelle pour tous.
Comment prévenir le mal-être au travail ?
Les entreprises réalisent de plus en plus qu’il est temps d’investir dans des environnements de boulot positifs, qui boostent le bien-être et encouragent le développement professionnel.
La prévention du mal-être au travail revêt une importance capitale pour garantir la santé mentale et le bien-être des employés, ainsi que pour soutenir la performance globale de l’entreprise.
- En adoptant des mesures proactives, les organisations peuvent anticiper et atténuer les facteurs de stress, de surcharge de travail, et de tensions relationnelles qui contribuent au malaise professionnel.
- En repérant les signaux avant qu’ils ne deviennent des problèmes majeurs, vous pouvez prendre des mesures pour prévenir le désengagement des employés, les départs, et les répercussions sur la productivité.
- En investissant dans la prévention, les entreprises non seulement préservent la santé mentale de leurs collaborateurs mais renforcent également leur attractivité en tant qu’employeur engagé dans le bien-être de ses équipes, favorisant ainsi la fidélité, la productivité, et la pérennité de l’organisation.
Voici quelques actions à entreprendre pour prévenir vraiment le mal-être au travail :
Communiquez ouvertement
Favoriser une communication ouverte au sein de l’entreprise, c’est un peu comme créer un espace où tout le monde peut se sentir à l’aise de partager ce qui se passe dans leur vie professionnelle.
L’idée, c’est de briser les barrières et d’instaurer une atmosphère où les employés n’ont pas peur de s’exprimer. Ça peut commencer par des réunions informelles, des sessions de feedback régulières, ou même des canaux de communication en ligne où chacun peut contribuer à la discussion.
Quand les employés sentent qu’ils peuvent partager leurs préoccupations, leurs idées, ou même simplement leur ressenti, cela crée un lien plus fort et une compréhension mutuelle. En plus, ça permet de détecter rapidement les signaux d’alerte du malaise et du mal-être au travail.
Mettez en place des sondages et des évaluations
Lancer des sondages et des évaluations régulières au sein de l’équipe, c’est comme donner la parole à tout le monde de manière super simple et accessible. Ces outils, comme des enquêtes de satisfaction, permettent aux collaborateurs de partager leurs pensées de manière anonyme, sans réserve.
C’est un peu comme un espace virtuel où chacun peut dire ce qu’il pense vraiment, sans craindre de conséquences. Ces retours anonymes peuvent être des pépites d’or pour comprendre ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré.
Ça va au-delà des simples « comment ça va » pour vraiment entrer dans les détails de ce qui se passe dans l’équipe au jour le jour. C’est une manière concrète de montrer aux employés que leur avis compte vraiment, et ça peut aider les dirigeants à ajuster le cap en fonction des besoins réels de l’équipe.
Offrez des ressources de soutien
Mettez en place des programmes de soutien psychologique et des ressources pour sensibiliser, former, aider les employés en difficulté. On parle de gestion du stress, et de dispositifs de soutien psychologique favorise un environnement de travail sain.
Et ce n’est pas seulement pour les moments difficiles, c’est aussi une façon proactive d’encourager un environnement de travail sain. On veut que les employés se sentent soutenus, compris, et outillés pour naviguer à travers les hauts et les bas du quotidien professionnel.
En investissant dans de telles initiatives, les entreprises peuvent réduire significativement le mal-être au travail.
Misez sur l’équilibre vie pro vie perso
La création d’une politique organisationnelle axée sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, la reconnaissance des réalisations, et la promotion de l’autonomie au travail sont autant d’éléments clés de la prévention du mal-être au travail.
Ça peut se traduire par des horaires flexibles, des jours de congé bien mérités, ou même des initiatives qui encouragent la prise de recul quand les choses deviennent intenses.
La solution ? Lily facilite la vie
En investissant dans l’équilibre vie pro vie perso, on crée un environnement où les employés se sentent soutenus dans toutes les facettes de leur vie, ce qui se traduit par une équipe plus épanouie, plus motivée, et prête à relever les défis avec le sourire.
Lily facilite la vie est le premier programme d’accompagnement et d’assistance personnalisé 100% française pour améliorer votre quotidien et celui de vos équipes.
Notre Mission :
- Accompagner chaque salarié dans la résolution de ses problématiques personnelles et professionnelles
- Prévenir & soulager le stress, la charge mentale et ainsi le mal-être au travail
- Améliorer le fonctionnement de l’entreprise
Pour en savoir plus, contactez-nous !
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